Biodéchets, copeaux et lombrics : le guide pour démarrer son compost
Publié leLes plantes ont besoin de minéraux et d’autres nutriments qu’elles puisent dans le sol pour assurer leur bon développement. Cependant, les terres de culture n’en sont pas naturellement enrichies. Elles ont besoin d’être fertilisées, d’où la nécessité d’un bon compost. Alternative à l’engrais, ce dernier s’inscrit dans une démarche écologique en plus d’amender le sol en profondeur.
Tout le monde est appelé à privilégier le recyclage. Cette approche écoresponsable est la base même du compostage. Ce dernier consiste, ni plus ni moins, à rendre à la terre ce qu’elle nous a généreusement donné. Zoom sur les points essentiels pour se lancer.
Point n°1 : choisir la technique de compostage qui convient le mieux
Faire soi-même son compost est en passe de devenir incontournable en termes de jardinage. Néanmoins, le compostage ne s’improvise pas, au risque de se tromper. Cette technique s’apprend et requiert, dans un premier temps, de choisir le type de compostage adapté à sa situation. Il est ainsi possible de s’orienter vers :
- Le compostage en tas : simple, idéal pour les grands espaces verts, cette méthode se limite tout bonnement à entasser les biodéchets dans un coin défini. La décomposition du tas est toutefois irrégulière dans ce cas-ci ;
- Le compostage en bac : cette approche requiert l’installation d’un bac à compost, ou composteur, sans fond dans le jardin. Plus esthétique, le bac protège les résidus des intempéries, une disposition qui favorise le processus de dégradation ;
- Le lombricompostage : une technique à privilégier pour faire son propre compost dans un appartement. Il suffit alors d’installer un vermicomposteur sur la terrasse et de laisser les lombrics qu’il contient faire le travail.
Point n°2 : faire le tri des biodéchets à composter
Composter, c’est revaloriser les déchets ménagers en les transformant pour fertiliser les potagers et les jardins. Naturellement, les déchets générés ne sont pas tous exploitables. De ce fait, un tri minutieux de la poubelle s’impose pour ne retenir que les résidus biodégradables. Le compost peut, entre autres, accueillir :
- Les épluchures, les restes alimentaires, les sachets de thé à infusion et le marc de café ;
- Les cartons, papiers et mouchoirs jetables ;
- Les copeaux de bois, les écorces, les mauvaises herbes arrachées, la paille, sans oublier les feuilles mortes et fanées qui peuvent se recycler de différentes façons pour le bien du jardin.
Point n°3 : composter avec une bonne notion d’équilibre
Le compostage relève d’un art jardinier. La réussite de ce processus long de 4 à 6 mois est loin d’être un fait hasardeux résultant d’une pile de biodéchets entassés à l’aveuglette. Il demande, à la place, beaucoup de soin et d’entretien. Le processus doit notamment évoluer suivant un équilibre très précis. Cela consiste à varier, à alterner et à bien doser les couches de déchets à décomposer suivant un schéma régulier. Un compost réussi doit idéalement respecter un ratio de 40 % de déchets verts pour 60 % de déchets bruns. Comme pour le mulching, la fertilisation de la pelouse au naturel, l’humidité du tas de biodéchets est également à surveiller de près, au risque d’avoir droit à une mauvaise surprise olfactive.
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