Comment cueillir sans risque les plantes sauvages ?
Publié leLa cueillette en forêt ou en terrain sauvage de plantes comestibles est une pratique inscrite dans les gènes de l’Homme. Avant que l’agriculture ne soit inventée, à partir du Néolithique, l’homme en vivait. La consommation de produits cultivés et raffinés a par la suite supplanté cette pratique traditionnelle qui demeure, malgré tout, d’actualité de nos jours.
Il existe des plaisirs que seule une partie de cueillette en pleine nature peut procurer. Néanmoins, il importe d’être à 100% capable d’identifier les plantes sauvages comestibles, au risque de tomber sur des variétés toxiques. Voici quelques précautions à prendre.
Savoir identifier les bonnes plantes
Partir à la cueillette de plantes sauvages est une manière intéressante d’explorer la nature et de profiter des bienfaits de cette activité sur le physique et le mental. En effet, cette pratique est une immersion au cœur de la nature, tout en gardant en tête l’objectif de la balade : cueillir des plantes sauvages. Là, la vigilance est de mise. Les plantes sauvages ne sont pas toutes comestibles : certaines sont toxiques. Le sol français en compterait pas moins de 300 espèces. Le problème est le suivant : les plantes comestibles et les plantes toxiques peuvent parfois être prises les unes pour les autres, rendant cette activité particulièrement délicate. Pour s’en sortir, une seule solution : se renseigner sur les espèces sauvages comestibles et, surtout, s’abstenir de cueillir une plante en cas de doute. Le mieux est de ne cueillir que celles qui ont été identifiées avec certitude.
Faire la cueillette au bon endroit
La cueillette des plantes sauvages, tout comme la cueillette des champignons, ne se fait pas n’importe où, et ce, pour différentes raisons. La première est la pollution : cueillir dans des champs bordant les voies routières polluées, aux abords d’une usine ou d’une décharge est hors de question. Les polluants peuvent avoir contaminé les plantes sauvages qui poussent dans ces zones. Il faut également tenir compte de la propriété des terrains pour éviter que la cueillette de plantes sauvages ne soit assimilée à du vol. En soi, les meilleurs endroits pour cueillir des plantes sauvages restent les bois et forêts publiques. Les volumes prélevés doivent néanmoins rester raisonnables pour maintenir l’équilibre de la biodiversité. Il est possible de recourir aux services du cadastre pour trouver le nom du propriétaire d’une parcelle intéressante et lui demander la permission de cueillir sur son terrain.
Les bons gestes à pratiquer lors de la cueillette
S’il est crucial de savoir identifier les plantes avant de procéder à la cueillette, le geste de la cueillette en elle-même doit se faire en toute précaution. Il ne faut pas juste arracher la plante sauvage et s’en aller, par égard pour la protection de la biodiversité. À la place, il est important de veiller à :
- Cueillir la plante sauvage avec délicatesse ;
- Couper la partie nécessaire (tige, feuille, fleur) avec des ciseaux ou un couteau, pour ainsi éviter de déraciner la plante et lui permettre de repousser ;
- Pour les connaisseurs, il faut autant que possible procéder à une division racinaire de la plante prélevée sur place pour la replanter et ainsi maintenir l’équilibre de la flore.
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