L'éducation bienveillante, un concept révolutionnaire ?
Publié leTrès populaire aux États-Unis, l’éducation bienveillante reste peu connue en France. Ce mode d’éducation préconise de délaisser la fessée, la violence verbale et les punitions au profit d’une méthode privilégiant le bien-être de l’enfant.
D’après les défenseurs de l’éducation bienveillante, à la longue, les humiliations ainsi que les violences verbales et physiques peuvent entraîner des troubles cognitifs chez l’enfant. Ils préconisent donc un changement de comportement, d’autant plus que toutes formes de violences envers les enfants sont désormais interdites.
Répondre aux besoins de l’enfant
La notion de parentalité positive implique la responsabilité des parents. Ainsi, ce serait aux adultes d’adapter leur emploi du temps en fonction des besoins de leurs enfants et non l’inverse. D’après les adeptes de l’éducation bienveillante, les parents devraient être à l’écoute des besoins et des émotions des petits et les laisser vivre à leur rythme. Selon Nicolas Marquis, professeur de sociologie à l’université Saint-Louis de Bruxelles, un enfant qui se sent écouté et dont les bonnes actions sont reconnues fait moins de crises.
Coopérer et non imposer
L’éducation positive impliquerait également une confiance mutuelle entre les parents et les enfants. D’après les défenseurs de cette méthode, les parents ne devraient pas imposer le respect, mais plutôt le mériter. La notion de domination est donc vouée à disparaître. Selon la psychothérapeute Isabelle Filliozat, l’abandon des injonctions pour la coopération et des punitions pour le dialogue réduirait les situations de conflit et conduirait l’enfant à adopter un comportement moins transgressif. De plus, il aurait davantage confiance en ses capacités, ce qui facilite l’apprentissage.
Trouver le bon équilibre
Toute la difficulté de l’éducation bienveillante résiderait dans la recherche de l’équilibre entre le souhait de tracer un chemin à suivre et celui de rester flexible. En effet, l’éducation positive ne rime pas avec “enfant roi”. Pour Isabelle Filliozat, il ne s’agit en aucun cas de laisser l’enfant agir à sa guise. Des limites doivent donc être instaurées pour que l’éducation ne se transforme pas en une soumission dommageable aussi bien pour les parents que pour les enfants.
Explications sur la gifle et la fessée en vidéo avec Pratiks :
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