Les films musicaux en bref
Durant des décennies, la comédie musicale (ou film musical) a été le réceptacle privilégié pour mettre en scène la réussite : une réussite en amour mais aussi une réussite sur scène. Il faudra attendre 1960 et la sortie de West Side Story (tragédie inspirée de Roméo et Juliette) pour voir le genre prendre un tournant plus sombre. Dès lors, les intrigues se veulent plus réalistes et dramatiques. L'ordinaire prend alors le pas sur la fantaisie et le rêve.
Dans les années 1930, le peuple américain est encore douloureusement marqué par la crise de 1929. C'est à ce moment que l'on voit émerger des films comme Le Chanteur de Jazz (premier film parlant de l'histoire du cinéma) ou encore 42ème rue. On commence à jouer sur les cadrages pour composer de véritables tableaux chorégraphiques.
Dans les années 1940, la comédie musicale prend son envol. Les célèbres danseurs Fred Astaire, Gene Kelly, Ginger Rogers, Judy Garland ou encore Cyd Charisse font rapidement parler d'eux, au même titre que les réalisateurs Stanley Donen et Vincente Minnelli. Le début des années 1950 marque l'âge d'or du film musical. On célèbre Chantons sous la pluie et Tous en scène.
Mais avec la guerre du Vietnam et la naissance de la contre-culture, une nette contestation sociale se dessine à partir de 1960. La comédie musicale hollywoodienne se mue alors à jamais. Les stars d'antan sont progressivement remplacées par des acteurs à voix, comme Julie Andrews, Elvis Presley ou encore Barbra Streisand. C'est la fin du rêve américain. Du Magicien d'Oz à Sweeney Todd en passant par Les Demoiselles de Rochefort, voici notre sélection de meilleures comédies musicales.
Le Magicien d'Oz, de Victor Fleming
Dans une petite ferme du Kansas, Dorothy mène une vie tranquille auprès de son oncle et de sa tante. Jusqu'au jour où Mademoiselle Guich, une très riche propriétaire terrienne de la région, tente de lui enlever son chien Toto. Dès lors, la jeune fille est attristée. Assommée au cours d'un violent ouragan, elle se réveille dans un pays haut-en-couleurs, quelque part au-delà de l'arc-en-ciel…
Dans la culture américaine, Le Magicien d'Oz est aussi populaire qu'Autant en emporte le vent. On dit souvent qu'il s'agit du film le plus visionné au monde. Adapté d'un roman éponyme de L. Frank Baum, cette œuvre culte est bercée par les fabuleuses musiques composées par Yip Harburg et Harold Arlen (cf. le fameux Somewhere over the rainbow). Fort d'un succès immense, le film propulse notamment Judy Garland au rang de vedette internationale à l'âge de 17 ans et lui fait remporter un oscar. Il permet par ailleurs de mettre en valeur une des nouvelles technologies de l'époque : le technicolor. À noter que deux films importants ont, entre autres, repris la trame du Magicien d'Oz : Zardoz, de John Boorman, et Sailor et Lula, de David Lynch.
Chantons sous la pluie, de Stanley Donen
Années 1950. C'est la grande première d'un nouveau film dans lequel les acteurs Lina Lamont et Don Lockwood sont les vedettes. Interrogé sur sa carrière par une commère du tout Hollywood, Don se vante d'avoir gravi les marches de la célébrité de façon fulgurante, mais la réalité est tout autre. Flash-back : Don et son ami Cosmo font leurs premiers pas dans les théâtres de province. Bientôt, Don obtient le poste de cascadeur…
Voilà plus de soixante ans que la fameuse séquence dévoilant Gene Kelly chantant Singing in the rain et dansant sous la pluie fait office d'emblème pour la comédie musicale hollywoodienne. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Ici, rien ne semble pouvoir faire barrage à la bonne humeur dégagée par Chantons sous la pluie. Résolument optimiste de bout en bout, le film fait de l'amitié, de l'amour et de la ténacité l'arme ultime pour venir à bout de toutes les complications. Mention spéciale pour les chorégraphies et les éclairages, somptueux.
Dans le même genre et du même réalisateur :
- Beau Fixe sur New-York, 1955 ;
- Drôle de Frimousse, 1955.
Tous en scène !, de Vincente Minnelli
Tony Hunter, une ancienne vedette, rêve de retrouver les feux de la rampe. Alors qu'il est de retour à New-York, une horde de journalistes s'avance vers lui. Mais ils sont là pour Ava Gardner. Heureusement, tout le monde ne l'a pas oublié : deux amis l'attendent. Il ne s'agit autre que de Lilly et Ted Marton, deux auteurs de comédies musicales. Tony se voit bientôt proposer un rôle dans l'un de leurs projets.
Dans la forme, Tous en scène ne propose finalement rien de neuf par rapport aux comédies musicales hollywoodiennes classiques. La structure et le contenu sont en effet basés sur la préparation d'un spectacle. Mais on décèle, dans le fond, de nombreux éléments novateurs. Les thèmes du vieillissement, de l'échec ou encore de la remise en question sont notamment introduits avec un humour parfois cinglant. D'autre part, la perfection est ici à son paroxysme. Chacun des numéros présents dans cette œuvre est entré dans la légende du genre. Mention spéciale pour le superbe ballet final, où Cyd Charisse transperce l'écran et pour la chanson There's a Shine on my Shoe, dans le parc de jeux.
Dans le même genre et du même réalisateur :
- Le Chant du Missouri, 1944 ;
- Un américain à Paris, 1951 ;
- Gigi, 1958.
West Side Story, de Robert Wise
Quartier de West-Side, dans les bas-fonds de New-York. Deux gangs d'adolescents se livrent une bataille sans merci : les "Jets", une bande d'Américains blancs menés par un dénommé Riff, et les "Sharks", un groupe d'immigrés portoricains dirigés par un certain Bernardo. Tony, un ancien membre des "Jets", a décidé de tout laisser tomber pour commencer à travailler. Lors d'un bal, il tombe amoureux de Maria, la soeur de Bernardo…
Inspiré du livre Romeo et Juliette, de William Shakespeare, West Side Story est un film réalisé par Robert Wise (Le coup de l'escalier, La Maison du Diable, etc.). Mondialement reconnue, cette œuvre est entre autres célèbre pour la chanson I like to be in America composée par Leonard Bernstein, mais aussi (et surtout) pour sa séquence d'ouverture. Outre un prologue entièrement muet uniquement ponctué par la musique et la danse, on retiendra le fameux plan vertical survolant New-York. A l'époque, celui-ci est une première. Nombreux seront les films à réitérer ce procédé par la suite. À noter que le rôle de Tony fut un temps proposé à un certain Elvis Presley, qui ne donna pas suite.
Dans le même genre et du même réalisateur : La Mélodie du Bonheur, 1965.
My Fair Lady, de Georges Cukor
Londres, XIXème siècle. Tandis qu'il flâne à travers le marché couvert de Covent Garden, le professeur Henry Higgins, spécialisé dans la linguistique, est interpellé par l'accent "cockney" d'Eliza Doolittle, une jeune vendeuse. Avec son camarade le colonel Pickering, il parie qu'il pourrait faire de la jeune femme une "lady" en lui enseignant les arts du langage et les bonnes manières…
Adapté d'après la comédie musicale homonyme de Broadway (qui s'inspirait elle-même de la pièce de théâtre Pygmalion, de George Bernard Shaw) My Fair Lady est un des grands-classiques de la comédie musicale des années 1960. On y retrouve notamment l'acteur Rex Harrison (issu du spectacle original). Interprété sur les planches par Julie Andrews, le rôle d'Eliza Doolittle fut finalement attribué à Audrey Hepburn, "la créature la plus charmante du monde" d'après les mots du réalisateur Georges Cukor. Comme souvent chez le cinéaste, chaque personnage est ici pris dans un rôle, dans une convention qui l'étouffe. Leur sophistication est en réalité là pour masquer leur fragilité et leurs espoirs. Mention spéciale pour la chanson I could have danced all night.
Dans le même genre et du même réalisateur : Une étoile est née, 1954
Les Demoiselles de Rochefort, de Jacques Demy
Fraichement installée dans la ville de Rochefort, la foire commerciale provoque une effervescence inhabituelle. Bien décidées à participer à cette fête, les sœurs Garnier ont mis au point un ballet qu'elles présenteront le jour de la kermesse. Entre les répétitions, elles se relaient pour s'occuper de Boubou, leur petit frère de dix ans. Leurs multiples déplacements sont aussi pour les deux sœurs l'occasion de chercher l'amour…
Peu de temps après l'immense succès des Parapluies de Cherbourg, le réalisateur Jacques Demy décide de mettre en scène une autre comédie musicale ambitieuse. Cette fois-ci, il fait appel au prestige des acteurs George Chakiris (West Side Story) et Gene Kelly. Comme toujours dans le cinéma de Demy, les destins de nombreux personnages s'entrecroisent. À noter que la généalogie avec Les Parapluies de Cherbourg est très marquée. On remarque entre autres de nombreuses allusions à Cherbourg, ainsi qu'à Nantes (cf. Lola, un autre film de Jacques Demy). Encore une fois, ce film est l'occasion de traiter la relation mère-fille en l'absence du père. La chanson des jumelles vous restera longtemps en tête.
NB. La séquence d'introduction muette est évidemment un hommage à West Side Story.
Dans le même genre et du même réalisateur :
- Les Parapluies de Cherbourg, 1964 ;
- Peau d'Ane, 1970 ;
- Une chambre en ville, 1982.
Cabaret, de Bob Fosse
Berlin, 1931. C'est un soir de forte affluence au Kit Kat Klub. Le meneur de cérémonie accueille les clients, millionnaires et malfaiteurs. Brian Roberts, un jeune étudiant anglais en philosophie, vient de s'installer dans une minuscule chambre à la pension Schneider. Sally Bowles, sa voisine d'en face, lui propose de lui prêter la sienne, plus vaste, pour lui permettre de donner des leçons d'anglais et ainsi payer son loyer. Bientôt, Sally, qui chante au Kit Kat Klub, parvient à lui dénicher son premier client, un certain Fritz Wendel…
Quelque part entre Les Damnés (de Luchino Visconti) et L'œuf du serpent (d'Ingmar Bergman), Cabaret constitue l'un des principaux films des années 1970 sur l'entre deux guerres. Utiliser la comédie musicale pour s'emparer d'un sujet tel que la montée du nazisme est une idée brillante : la tragédie n'en est ainsi que plus soulignée. La libéralisation des mœurs et le communisme laissent place à un fascisme des plus cruels. Le lyrisme des numéros musicaux devancent et soulignent les moments forts de l'histoire. Côté chanson, on retiendra le titre d'introduction Wilkommen, Bienvenue, Welcome.
Phantom of the Paradise, de Brian de Palma
C'est l'inauguration du "Paradise", le "Palais du Rock". Le directeur de l'entreprise "Death Records", Swan, recherche pour l'occasion des mélodies originales et inédites. Avec l'aide de son complice Philbin, il dérobe à un compositeur nommé Winslow Leach une cantate issue d'un nouvel opéra inspiré du mythe de Faust. Mis à l'écart et accusé à tort de trafic de drogue, Winslow parvient à s'enfuir. Alors qu'il tente de détruire une presse à disques de l'usine Swan par vengeance, il se blesse atrocement au visage. Titubant, il tombe bientôt dans le fleuve où il est laissé pour mort…
Avec Cabaret, Grease et La Fièvre du Samedi Soir, Phantom of the Paradise fait partie des rares comédies musicales des années 1970. Largement inspiré par l'intrigue du roman Le Fantôme de l'Opera de Gaston Leroux, Phantom of the Paradise reprend également un certain nombre d'éléments de la légende de Faust. A cela s'ajoutent de nombreux clins d'œil au Portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde (le personnage de Swan ne vieillit pas, à l'inverse de son image sur les bandes de vidéosurveillance). On dit que Georges Lucas, ami proche de Brian de Palma, se serait inspiré de l'idée du texte défilant au générique de Phantom of the Paradise pour l'utiliser dans Star Wars. Le personnage de Winslow, avec son masque et son déformateur de voix, aurait quant à lui été utilisé par Lucas pour concevoir Dark Vador.
NB. À noter que les chansons (dont le fameux Somebody super like you…) de cette comédie musicale déjantée ont été composées par le chanteur-compositeur Paul Williams (récompensé par un oscar). Celui-ci est notamment connu pour avoir écrit de nombreux succès interprétés par The Carpenters, The Monkees, Barbra Streisand ou encore David Bowie.
Dans le même genre : The Rocky Horror Picture Show, de Jim Sharman, 1975
Grease, de Jim Jacobs & Warren Casey
Au cours des vacances d'été 1958, une étudiante australienne nommée Sandy Olsson tombe sous le charme de Danny Zuko, le meneur de la bande des T-Birds. Mais les vacances se terminent et Sandy doit rejoindre son Australie natale. Contre toute attente, la jeune fille reste finalement aux Etats-Unis et intègre à la rentrée le même établissement que Danny…
A sa sortie en 1978, Grease fait l'effet d'une véritable bombe. Outre le succès planétaire du film, les singles tirés du long-métrage restent en tête des ventes un peu partout durant plusieurs mois. Pourtant déjà lancée grâce à son rôle dans La Fièvre du Samedi Soir une année auparavant, la carrière de John Travolta décolle durablement avec Grease. Kitsch à souhait, cette comédie musicale est incontournable. Elle donne notamment un aperçu avant l'heure de ce à quoi ressembleront les années 1980. Mention spéciale pour la chanson culte You're the one I want, tout simplement inoubliable.
Dans le même genre : La Fièvre du Samedi Soir, de John Badham, 1977
Moulin Rouge !, de Baz Luhrmann
Fin du XIXème siècle. Christian, un jeune poète sans le sou, vient de débarquer à Paris. Aussitôt arrivé, il fait la rencontre du peintre Toulouse-Lautrec et de ses amis, avec lesquels il découvre la folle vie parisienne. Sur son chemin, il croise la belle Satine, une courtisane et meneuse de revue au Moulin Rouge, dont il s'éprend. Christian se voit bientôt confier l'écriture d'une revue pour le cabaret. Mais son employeur, le Duc, est également attiré par Satine…
Moulin Rouge ! s'inspire en partie du roman La Dame aux Camélias, d'Alexandre Dumas fils, un livre dans lequel il est aussi question de l'histoire d'un poète et d'une courtisane. Mais on trouve aussi des références aux opéras La Bohème (de Giacomo Puccini) et La Traviata (de Giuseppe Verdi). À l'issue de sa sortie en 2001, le film remporte de nombreux prix, parmi lesquels on retiendra notamment l'oscar de la meilleure direction artistique ainsi que l'oscar de la meilleure création de costumes. En réalité, le réalisateur Baz Luhrmann n'est à l'origine d'aucune création propre dans Moulin Rouge !. Il recycle en effet de nombreux standards musicaux existants (de 1940 à 2000), dont l'excellente reprise du titre Nature Boy, de David Bowie. Contre toute attente, ce sont ces réorchestrations totalement décalées qui font toute la force du long métrage. Inspirations et rythmes sont brassés avec une superbe exubérance. Un bel hommage au spectacle.
Dans le même genre : Chicago, de Rob Marshall, 2003
Les Chansons d'amour, de Christophe Honoré
Ismaël, Julie et Alice forment un couple pas comme les autres. Ils sont trois et vivent sous le même toit. Tandis que Julie est au cinéma, Alice et Ismaël bouclent tard dans la soirée leur journal "L'Actu". Invité chez les parents de Julie pour déjeuner, Ismaël fait le clown pour détendre les deux sœurs : la trop solennelle Jeanne et la littéraire anxieuse Jasmine. La mère de Julie s'interroge sur la complexité d'organiser un triangle amoureux. Sa fille lui répond avec détachement, tout en admettant en son for intérieur qu'il est parfois difficile de trouver le sommeil.
Le cinéaste Christophe Honoré utilise admirablement bien la comédie musicale pour emporter ses personnages (ainsi que les spectateurs) dans un monde imaginaire se substituant au réel. Chaque chanson ponctuant le film fait office de parenthèse enchantée dans le fil de l'intrigue. Il s'agit aussi d'une sorte de concentré des sentiments et émotions des personnages, accumulés au long des différentes séquences. Le talent de l'auteur-compositeur Alex Beaupain se fait sentir à chaque scène et sur chaque note : mention spéciale pour la chanson Brooklyn Bridge. A noter un remarquable engagement politique et surtout poétique de la part d'Honoré. Un bien bel héritage de la Nouvelle Vague.
Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street, de Tim Burton
Début du XVIIème siècle. Après quinze années passées dans une sinistre prison australienne, Benjamin Barker parvient à s'échapper et à rejoindre Londres. Ce qui le hante, le tourmente mais lui permet toutefois de rester en vie : une soif de vengeance inextinguible. Il y a quinze ans, l'ignoble juge Turpin le faisait condamner dans l'optique de lui ravir sa chère et tendre épouse Lucy, et son enfant Johanna. Bien décidé à remettre les choses à leur place, Benjamin reprend possession, sous le nom de Sweeney Todd, de son ancienne échoppe de barbier. Sa voisine du dessous, la boulangère Nelly Lovett, lui apprend bientôt que Lucy s'est donné la mort après avoir été violée par Turpin…
Somptueuse tragédie musicale, Sweeney Todd est le film le plus profondément noir jamais réalisé par Tim Burton. Comme dans la pièce originale conçue par l'anglais Stephen Sondheim, pas une seule latitude n'est laissée au héros pour échapper à un destin gothique l'éloignant du monde. Mais ce n'est pas tout : rares sont les personnages épargnés par l'horreur et le traumatisme dans cette histoire sordide (exceptés Antony et Johanna). Dans cette Angleterre du XVIIème siècle à l'aube de la première révolution industrielle, les machines inspirent la méfiance à la population. Et leurs engrenages semblent avoir besoin de sang pour faire démarrer leurs rouages. Ce symbole de la machine, c'est bien évidemment celui du fauteuil de barbier conçu par Sweeney, qui fait basculer les cadavres vers son sous-sol d'une simple pression du pied. Ce n'est pas la première fois que Tim Burton utilise le motif de la machine (cf. chaine de montage dans Edward aux mains d'argent, chaine industrielle dans Charlie et la Chocolaterie, etc.). A noter enfin que l'attaque sociale se fait particulièrement vive dans Sweeney Todd (plus encore que dans ses autres œuvres) : bourgeois, prêtres, avocats, militaires, vicaires et poètes finissent en lambeaux de chair. Leur sang se répand quant à lui dans les égouts de Londres puis dans la Tamise, contaminant ainsi l'ensemble de la société contemporaine. Noir, à n'en pas douter…
NB : Chanson à ne pas manquer : My Friends, interprétée par Helena Bonham Carter et Johnny Deep.
Mais aussi…
- Le Chanteur de Jazz, d'Alan Grosland, 1927
- 42ème rue, de Lloyd Bacon, 1933
- Prologues, de Lloyd Bacon, 1933
- Les hommes préfèrent les blondes, d'Howard Hawks, 1953
- One + one, de Jean-Luc Godard, 1968
- New York, New York, de Martin Scorsese, 1977
- Les Blues Brothers, de John Landis, 1980
- Fame, d'Alan Parker, 1980
- Flashdance, d'Adrian Lyne, 1983
- Hairspray, de John Waters, 1988
- Les Commitments, d'Alan Parker, 1991
- Dancer in the Dark, de Lars Von Trier, 2000
- Les Noces Funèbres, de Tim Burton, 2005