Club d’investissement : une formule d’épargne ouverte à tous
Constituer un club d'investissement en bourse revient à gérer en commun une épargne en profitant d'une forme juridique peu contraignante - l'indivision - et d'avantages fiscaux.
Au-delà de la constitution d'un capital, cette formule d'épargne basée sur le partage d'expériences vous aidera à acquérir les connaissances utiles à vos premiers pas en bourse.
Chaque mois, les membres du club apportent un montant déterminé au club et décident ensemble des investissements à réaliser avec ce pot commun. Le montant maximum des versements annuels est fixé à 5 500 € par foyer fiscal.
Au sein du club d'investissement, les décisions sont prises lors des réunions régulières (en général une fois par mois). A l'issue de celles-ci, l'intermédiaire financier applique les décisions d'investissement.
Rejoindre un club d’investissement, ou mieux, en créer un !
Si vous souhaitez rejoindre un club :
- inscrivez-vous sur la Bourse des Equipiers sur le site de la Fédération française des clubs d'investissement (www.f2ic.fr) qui vous mettra en contact avec les clubs de votre région ;
- demandez conseil à votre banquier personnel. Il est fort probable qu'il connaisse les clubs d'investissement de votre ville.
Si vous souhaitez vous lancer dans la création d'un club d'investisseurs, rien de plus simple :
- choix du nom ;
- fréquence des réunions ;
- élection du bureau ;
- montant du versement mensuel ;
- rédaction des statuts.
Fiscalité avantageuse
Pendant tout le temps où vous êtes membre d'un club d'investissement boursier, les plus-values générées en son sein (partagées entre chacun des membres proportionnellement à son apport) sont exonérées d'impôt.
Elles deviennent imposables quand vous quittez le club ou quand le club est dissous.
Cependant, depuis le 1er janvier 2011, les plus-values réalisées sont soumises aux prélèvements sociaux, dès le premier euro de cessions contrairement à l'année 2010; où était pris en considération un seuil de cession de 25 830 € au-delà duquel les cessions étaient imposables.