Couverture sociale pendant une période de chômage
Le régime d’assurance maladie des chômeurs dépend de leurs droits à l'indemnisation. Un chômeur indemnisé bénéficie du même régime d’assurance maladie que celui dont il bénéficiait quand il était salarié. Il peut ainsi prétendre au remboursement de ses prestations de santé et même à des indemnités journalières en cas de maladie ou de maternité.
Un chômeur qui n’est pas (ou plus) indemnisé bénéficie d’un maintien de ses droits pendant une période d’un an à la suite de la rupture de son contrat de travail, ou au dernier versement de son allocation. La période peut être prolongée pour ceux qui ont bénéficié d’une allocation chômage, à condition qu’ils attestent sur l’honneur être à la recherche d’un emploi (ou dispensé par Pôle Emploi). Pour les autres, il est possible de prétendre à la Couverture Maladie Universelle (CMU).
Attention, la couverture sociale fournie par la Sécurité sociale n’est que partielle. En effet, sauf exception, la Sécurité sociale ne rembourse pas les prestations à 100 %. Par conséquent, l’adhésion à une mutuelle est conseillée. Celle-ci peut être souscrite à titre privé, si l’assurance de groupe de votre précédent employeur ne pratique pas le maintien des droits après la rupture du contrat.
En cas de reprise d’emploi
Après le chômage revient normalement l'emploi. La couverture sociale octroyée au chômeur est maintenue dans ce cas pendant trois mois, le temps que les droits au nouveau régime de Sécurité sociale soient ouverts.
Si le nouvel employeur impose une mutuelle de groupe, il est possible de résilier sans délai et sans frais l’ancienne.
Enfin, si le retour à l’emploi est progressif et entraîne donc un cumul entre l’allocation chômage et les revenus de la nouvelle activité, les différents régimes de Sécurité sociale ou les différentes caisses d’assurance maladie gèrent ensemble la transition. Le chômeur reprenant une activité privilégie alors les relations avec l’interlocuteur dont dépend l’activité générant les plus grandes ressources.